mercredi 26 octobre 2016

Journée Marie-Antoinette à Metz, le 16 octobre 2016

Samedi 16 octobre, date anniversaire de son exécution, une journée d'hommage à Marie-Antoinette, reine de France, était organisée à Metz par le Cercle légitimiste Robert de Baudricourt.

Après une messe en l'église de l'Immaculée Conception, une conférence de M. Florent Madre a permis de revenir sur le destin singulier de cette souveraine, frappée de plein fouet par la Révolution.

Immergée dans une Cour déjà plus imprégnée de l'esprit des Lumières que préoccupée de ses devoirs et de la défense de la monarchie chrétienne, la jeune femme n'a pas connu un seul jour de vrai bonheur, selon Pierre Sipriot, son dernier biographe, et a fait de la gaieté un mode de vie, par bienséance. C'est dans l'épreuve qu'elle prit conscience de son rôle et qu'elle l'assuma alors avec un courage qui marqua.

Après un procès injuste, où l'ignominie des accusations portées contre elle alla jusqu'à soulever d'indignation la foule contre ses "juges", Marie-Antoinette fut transportée dans une simple charrette, les mains entravées, et guillotinée, le 16 octobre 1793.


La conférence écorna quelque peu le mythe scolaire de la Révolution "française", tout d'abord par la lecture d'un discours méconnu de Camille Desmoulins, dans lequel celui-ci déclare sans fard que la Révolution, bien loin que d'être issue de la volonté du peuple, lequel y a au contraire été contraint, ne fut l'ouvrage que de quelques machinistes de l'ombre. Texte complet.

Elle revint aussi sur le rôle d'un Philippe d'Orléans (ou Philippe Égalité), qui procéda à d'importants achats spéculatifs de blé afin d'affamer le peuple de Paris et de déclencher les premières émeutes. Ce cousin du roi était entièrement entre les mains du gouvernement anglais Pitt et particulièrement de l'agent d'influence Parker-Forth. Source Wikipedia.

De la rédaction des cahiers de doléances, à la "bataille" de Valmy, en passant par les libelles obscènes attaquant le Roi et la Reine ou la mystérieuse "Grande peur", de nombreux événement furent détaillés au grand jour, accréditant la thèse d'un Desmoulins ou d'un Honoré de Balzac ("Il y a deux histoires: l' histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements").

De ce mensonge originel, et des autres, se meurt toujours plus notre pays.
En nous souvenant de Marie-Antoinette, reine-martyre, nous espérons renouer le fil rompu de notre histoire.

Un repas convivial et des chants repris en chœur ont égayé cette journée de commémoration et de retrouvailles royalistes.

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