samedi 19 novembre 2016

Réunion royaliste : samedi 3 décembre, 14h30, à Peltre puis Rosaire pour la France à 17h

Samedi 3 décembre se tiendra, à 14h30, la prochaine réunion du Cercle légitimiste Robert de Baudricourt, à Peltre.

Elle sera suivie du Rosaire pour la France à 17h, à l'église Sainte Ségolène de Metz.

Renseignements au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

Antigone, héroïne de la loi naturelle

(sujet étudié lors de la réunion du Cercle du 5 novembre dernier)

En ces temps calamiteux, où la plupart des autorités temporelles et spirituelles se sont ralliées à l’esprit de monde qui proclame les « Droits de l’Homme », de l’homme tout puissant, de l’homme maître de la nature, de l’homme maître de sa nature, de l’homme qui décide du bien et du mal — et donc de l’homme qui se fait Dieu —, du fond des âges une petite voix dérangeante, une petite voix entêtante retentit : Antigone rappelle aux tyrans de la modernité qu’il existe une loi naturelle indépendante de la volonté de l’homme, une loi de notre nature, cette loi de raison qu’on ne saurait violer sans violer notre humanité. RÉSISTANCE ! Droit naturel, mieux, droit divin — si on reconnaît comme Antigone que ce droit vient de Dieu —, voilà le combat ultime que montre la jeune fille, voilà son testament sublime pour la grande guerre eschatologique contre l’asservissement planétaire qui se profile.

Groupes réducteurs et noyaux dirigeants

Abrégé de subversion par Adrien Loubier (sujet étudié lors de la réunion du Cercle du 8 octobre dernier)


La règle du jeu :
  • Ce spécialiste de « pédagogie non directive », vient de rassembler douze personnes autour d’une table pour leur faire « prendre conscience » des nécessités d’un « recyclage » …
  • Une dizaine de personnes se sont réunies pour « échanger » sur une actualité brûlante qui « fait problème ».
  • Deux cents étudiants se sont regroupés dans un amphithéâtre pour mettre au point une « plate-forme de revendications », etc. (...)

La règle du jeu est-elle possible ?

Mais la règle du jeu rend celui-ci apparemment impossible.
Si l’on met en présence des personnes nécessairement diverses par l’âge, le sexe, l’expérience, etc., leur connaissance du problème que l’on va mettre en débat sera « inégale ». Ainsi, les avis seront différents.
Au nom de la liberté, chacun exprimera son point de vue. Tout naturellement on cherchera à convaincre les autres que l’on a raison.
Or, au nom de l’égalité, aucune autorité n’est reconnue pour prendre une décision, ou simplement pour imposer les compétences ou l’expérience de quelqu’un.
Dès lors, la réunion devient une série d’exposés divergents dont la résultante moyenne est nulle. C’est ce qu’on appelle généralement un « tour de table ». La machine va-t-elle rester bloquée avant d’avoir commencé à tourner ? Aucune décision, aucun acte ne pourra-t-il se dégager de la réunion ? Pourtant l’on veut « faire marcher l’appareil ». Implicitement ou explicitement, la libéralisation maximale n’est-elle pas souhaitée par tous ?

Dès lors, elle devient l’objectif essentiel de la réunion, et prend le pas sur le prétexte autour duquel elle fut organisée.
Cette obstination peut être due à la volonté méthodique d’un technicien de groupe, d’un animateur socioculturel, d’un psychotechnicien, ou simplement d’un manipulateur astucieux.
Mais elle peut aussi naître spontanément de l’état moyen des esprits. Il suffit pour cela que la majorité soit convaincue qu’il n’y a pas de vérité objective, donc pas de réalité susceptible de s’imposer à tous comme norme de pensée ou d’action.
Dès lors en effet, la liberté des délibérants devient un absolu, car chacun paraît en droit de se forger une vérité relative, qui sera son opinion. Et puisqu’elle ne sera que son opinion, elle ne peut avoir plus de poids qu’une autre, car elle n’est pas moins subjective.

jeudi 27 octobre 2016

Réunion royaliste : samedi 5 novembre, 15h, à Peltre puis Rosaire pour la France à 17h

Samedi 5 novembre se tiendra, à 15h, la prochaine réunion du Cercle légitimiste Robert de Baudricourt, à Peltre.

Elle sera suivie du Rosaire pour la France à 17h, à l'église Sainte Ségolène de Metz.

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

 

mercredi 26 octobre 2016

Journée Marie-Antoinette à Metz, le 16 octobre 2016

Samedi 16 octobre, date anniversaire de son exécution, une journée d'hommage à Marie-Antoinette, reine de France, était organisée à Metz par le Cercle légitimiste Robert de Baudricourt.

Après une messe en l'église de l'Immaculée Conception, une conférence de M. Florent Madre a permis de revenir sur le destin singulier de cette souveraine, frappée de plein fouet par la Révolution.

Immergée dans une Cour déjà plus imprégnée de l'esprit des Lumières que préoccupée de ses devoirs et de la défense de la monarchie chrétienne, la jeune femme n'a pas connu un seul jour de vrai bonheur, selon Pierre Sipriot, son dernier biographe, et a fait de la gaieté un mode de vie, par bienséance. C'est dans l'épreuve qu'elle prit conscience de son rôle et qu'elle l'assuma alors avec un courage qui marqua.

Après un procès injuste, où l'ignominie des accusations portées contre elle alla jusqu'à soulever d'indignation la foule contre ses "juges", Marie-Antoinette fut transportée dans une simple charrette, les mains entravées, et guillotinée, le 16 octobre 1793.


La conférence écorna quelque peu le mythe scolaire de la Révolution "française", tout d'abord par la lecture d'un discours méconnu de Camille Desmoulins, dans lequel celui-ci déclare sans fard que la Révolution, bien loin que d'être issue de la volonté du peuple, lequel y a au contraire été contraint, ne fut l'ouvrage que de quelques machinistes de l'ombre. Texte complet.

Elle revint aussi sur le rôle d'un Philippe d'Orléans (ou Philippe Égalité), qui procéda à d'importants achats spéculatifs de blé afin d'affamer le peuple de Paris et de déclencher les premières émeutes. Ce cousin du roi était entièrement entre les mains du gouvernement anglais Pitt et particulièrement de l'agent d'influence Parker-Forth. Source Wikipedia.

De la rédaction des cahiers de doléances, à la "bataille" de Valmy, en passant par les libelles obscènes attaquant le Roi et la Reine ou la mystérieuse "Grande peur", de nombreux événement furent détaillés au grand jour, accréditant la thèse d'un Desmoulins ou d'un Honoré de Balzac ("Il y a deux histoires: l' histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements").

De ce mensonge originel, et des autres, se meurt toujours plus notre pays.
En nous souvenant de Marie-Antoinette, reine-martyre, nous espérons renouer le fil rompu de notre histoire.

Un repas convivial et des chants repris en chœur ont égayé cette journée de commémoration et de retrouvailles royalistes.

Camille Desmoulins avoue l'imposture de la Révolution "française"

Camille Desmoulins, le 21 octobre 1792, à la tribune des Jacobins. Discours publié par le grand historien républicain Alphonse Aulard.

"Nous avons pu chercher à persuader au peuple qu'il avait voulu être libre. (...) Mais devant ce grand nombre de législateurs qui m'écoutent, et en présence des médecins, ce n'est pas le moment de parler comme en présence du malade.

Oui messieurs, pour ceux qui ainsi que moi ont consacré depuis trois ans toutes leurs pensées à la Révolution, qui ont suivi celle qui s'est faite, au lieu où elle s'est faite, ce n'est point un paradoxe que le peuple ne la demandait point, qu'il n'est pas allé au devant de la liberté, mais qu'on lui a conduit. (...)

Mais il n'est pas temps encore de rendre gloire à tous ceux à qui il appartient et de venger les machinistes de la Révolution de ce que j’appellerais l'ingratitude de la nation, si la nation avait voulu ce nouvel ordre des choses.

Le peuple de Paris n'a été qu'un instrument de la Révolution.
L'histoire nous dira quels en furent les ingénieurs. Ce n'est point faire de notre Révolution une Révolution à part. C'est au contraire la faire semblable à presque toutes les autres que de dire que ce n'est point le peuple qui l'a voulu, qui l'a faite.

Partout c'est le petit nombre, deux ou trois citoyens, qui ont fait les révolutions.

lundi 3 octobre 2016

Le Cercle Robert de Baudricourt à la rencontre du Prince


Samedi 8 octobre dernier, pour le 1200è anniversaire du sacre de Louis le Pieux, fils de Charlemagne, le Prince Louis de Bourbon a inauguré une grande plaque représentant les noms des trente-et-un rois qui ont été sacrés dans la cathédrale de Reims.


Le Cercle légitimiste Robert de Baudricourt avait fait le déplacement de la Lorraine pour saluer l’héritier de la Couronne de France et écouter son discours percutant, rappelant la valeur fondamentale du Sacre pour les rois de France. LIRE ICI

Journée-conférence : Marie-antoinette, une reine face à la Révolution - dim. 16 octobre 2016 à Metz

Dimanche 16 octobre 2016
à Metz
Journée-conférence

Marie-Antoinette, une reine face à la Révolution
 
PROGRAMME :

9h : messe à l'église de l'Immaculée Conception
47, rue des Trois Evêchés - METZ - quartier Queuleu

10h30 : conférence (entrée libre)
au presbytère en face de l'église de l'Immaculée Conception

12h : repas et chants
sur inscription à rosairemetz@gmail.com

16h : conférence (entrée libre)
même conférence que celle du matin, pour ceux qui n'auraient pas pu y participer
à la salle paroissiale de Metz-Vallières - 30 rue Jean-Pierre Jean - METZ


Réunion du Cercle Robert de Baudricourt - samedi 8 octobre 2016 à Peltre

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h, le samedi 8 octobre 2016, à Peltre.

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

mercredi 28 septembre 2016

Rosaire pour la France - METZ - sam. 1er octobre 2016 - 16h30 - Eglise de Queuleu

Exceptionnellement, le Rosaire pour la France d'octobre aura lieu à l'église de l'Immaculée Conception de Metz-Queuleu, à 16h30, samedi 1er octobre.


lundi 19 septembre 2016

Les royalistes à Domrémy

Dimanche 18 septembre 2016, c'est sous une pluie fine que s'est élancé le pèlerinage traditionnel à Domrémy, en l'honneur de notre grande Sainte Jeanne d'Arc.
Mais la pluie du matin n'arrête pas le pèlerin ! Les royalistes du cercle légitimiste Robert de Baudricourt, toutes bannières fleurdelisées déployées, ont brillament représenté la cause royale, inhérente au combat de la Pucelle.


D'ailleurs le temps s'est peu à peu adouci, et la messe à la basilique du Bois-Chenu et ses chants vibrants ont terminé en majesté cette belle journée de prières et d'hommage.

 C'est sous la protection de l'Archange Saint Michel que le cercle légitimiste Robert de Baudricourt s'est séparé, en attendant les prochaines actions au service du Roy et de la France !


lundi 12 septembre 2016

Pélerinage traditionnel à Domrémy - dimanche 18 septembre 2016

Dimanche 18 septembre, les royalistes de Lorraine et d'ailleurs sont conviés au pèlerinage traditionnel à Domrémy en l'honneur de notre Sainte Jeanne d'Arc.

Covoiturage possible depuis Metz à 8h (se renseigner à franceroyale@gmail.com)

9h30 : départ de la basilique du Bois-Chenu à Domrémy - pique-nique

15h50 : arrivée à la basilique

16h : messe solennelle dans la forme extraordinaire

N'oubliez pas votre bannière fleurdelisée et votre pique-nique !

Foi et Combat


jeudi 1 septembre 2016

Réunion du Cercle Robert de Baudricourt - samedi 10 septembre 2016 à Nancy

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 10 septembre 2016, à Nancy.

image_mail_baudricourt.jpg 
Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85

vendredi 26 août 2016

Saint Louis dignement fêté et prié à Novéant-sur-Moselle

Jeudi 25 août, la messe organisée à Novéant-sur-Moselle par la paroisse tridentine de Metz, à l'occasion de la Saint Louis, a rassemblé une quarantaine de personnes.

L'abbé Triponey, dans une vibrante homélie, a rappelé les vertus de cet humble lieutenant du Christ qui a couvert notre pays de tant de chrétienne gloire.


Un barbecue convivial a permis de prolonger cette soirée d'hommage au Saint Roy de France, au son de chants entraînants et inspirés repris en chœur.

Puissent nos prières à Saint Louis nous affermir dans le combat pour la Foi !


mardi 16 août 2016

Fête de la Saint Louis - jeudi 25 août à Novéant-sur-Moselle


Venez nombreux fêter la Saint Louis, jeudi 25 août prochain, à Novéant-sur-Moselle !

18h30 : messe dans la forme extraordinaire à l'église Saint Genest.
20h : repas et chants (il s'agit d'un barbecue, chaque participant amène deux saucisses ou une salade ou une bouteille ou un dessert).

Le roy Louis a convoqué
Tous ses barons et chevaliers.
Le roy Louis a demandé :
Qui veut me suivre où que j'irai ? 



A bientôt et haut les cœurs !

dimanche 14 août 2016

Journée du souvenir de l'abbé Antoine Nicolas

Ce 13 août 2016, 218e anniversaire de la mise à mort de l'abbé Antoine Nicolas, prêtre réfractaire martyr de la Foi, la conférence à son sujet organisée par le cercle légitimiste Robert de Baudricourt à La Maxe a rassemblé une vingtaine de personnes.

Elle a été suivie d'un chapelet dans l'église du village (où figure un vitrail représentant l'exécution du Saint Abbé ainsi que son cénotaphe), d'une messe à Notre-Dame de la Nativité à sa mémoire puis d'un repas convivial.

Introduite par M. Franck Reny, président du cercle Robert de Baudricourt, la conférence tenue par M. Florent Madre a présenté la vie de l'abbé Nicolas, illustrée par la lecture des lettres très touchantes et édifiantes que le prêtre en exil envoyait à ses paroissiens.

Il est remarquable que l'abbé Nicolas, qui avait survécu aux pires heures de la Révolution, aurait sans doute pu sauver sa vie au prix de quelques accommodements qui de nos jours pourraient apparaître bien légers. Mais il a préféré jusqu'au bout demeurer un témoin fidèle et incorruptible du Christ et offrir sa vie pour la défense sans faille de Sa sainte religion.

Tiré du livre "Vie de M. Nicolas, curé de Saint Baudier" (téléchargeable ici) le texte ci-dessous à parfaitement conclu la conférence :

Comme il appartenait au pays par son père et sa mère, qui lui avaient transmis leur vieux sang lorrain, M. Nicolas, par le sang spirituel qui coulait dans ses veines sacerdotales, appartenait au diocèse de Metz, qui au jugement même de nos saints évêques, s'honorera désormais de l'avoir compté dans ses rangs.

Il était doublement à nous, et comme enfant de notre mère commune la sainte Église catholique, et comme enfant de notre bon et cher pays messin, qu'il a si laborieusement évangélisé.

Ne laissons donc pas périr une mémoire qui doit nous être aussi chère qu'elle nous est glorieuse, et méditons-là souvent pour apprendre comment nous pouvons, un jour aussi peut-être, servir à la fois la patrie et la religion.

Ne nous abusons pas, l'acharnement même avec lequel les faux patriotes et les faux philosophes poursuivaient M. Nicolas, prouve l'importance des services qu'il rendait à la cause sacrée de la France et du christianisme : les passions haineuses ont un instinct qui ne les trompe pas.

Ne nous laissons pas séduire non plus par l'apparence de raison avec laquelle certaines gens, sans être précisément hostiles à M. Nicolas ni à la religion, blâmaient cependant ce qu'ils appelaient les excès et les témérités de son zèle, et lui opposaient comme beaucoup plus conforme aux règles de la prudence et aux intérêts bien entendus de la foi, l'exemple de ceux de ses confrères qui avaient émigré, ou qui se tenaient cachés dans le pays, ou même qui avaient fait leur soumission et prêté le serment.
C'est ainsi, en effet, que raisonnent à toutes les époques les égoïstes et les timides, qui acceptent tout et qui voudraient, pour couvrir leur lâcheté, que les autres en fissent autant. Aux yeux de pareilles gens, qui se croient les sages par excellence, le dévouement est toujours folie, surtout le dévouement qui fait leur honte et leur condamnation ; et nul dévouement ne leur est, en secret, plus antipathique que cette sublime folie de la Croix qui a régénéré le monde, et dont ils recueillent les bienfaits sans vouloir la partager.

Mais les vrais disciples de Jésus-Christ ne se laissent pas prendre à ces sophismes intéressés du coin du feu et du chacun pour soi. Aussi M. Nicolas comptait-il autant de partisans qu'il y avait alors, malgré les funestes progrès de l'incrédulité, de chrétiens fervents, d'âmes fortes et dévouées ; et, grâce à Dieu, ces belles âmes abondaient encore dans le pays.
Il y en avait quantité, comme disait M. Nicolas à ses juges en parlant des gens de bien qui lui avaient donné asile dans la persécution.
Ces âmes vraiment chrétiennes, considérant avec douleur l'étendue des maux qui désolaient la contrée, bénissaient, au lieu de le flétrir, un zèle qui, dans ses prétendus excès, semblait à peine à la hauteur de la situation.

Que restait-il en effet dans ce vaste diocèse pour la sanctification et la consolation des fidèles ? Où était l'évêque ? Où étaient ses prêtres ? Où étaient les congrégations et les communautés ?
Quelques schismatiques, le rebut du clergé, en qui personne n'avait confiance ; quelques prêtres cachés, en très petit nombre, qui ne sortaient pas de leurs retraites ; le reste à l'étranger.
L'antique ennemi du genre humain ne rencontrait donc plus de résistance ; privée de ses chefs, la sainte milice était à sa merci et de toutes parts mettait bas les armes ; le paganisme revenait à grand pas ; c'en était fait pour nos tristes contrées du règne bienfaisant de l'Évangile.

M. Nicolas, lui, se posa hardiment en champion de la vérité contre l'erreur, de la catholicité contre le schisme, de la liberté contre la tyrannie, de Dieu contre Satan.
Il releva les courages abattus, rallia les brebis dispersées, raffermit la foi chancelante. Infatigable comme les Apôtres, et insatiable comme eux de travaux et de souffrances, il parcourait le pays dans tous les sens, se rendait à travers mille maux et mille dangers partout où on le demandait, évangélisait tour à tour les différentes paroisses du diocèse, suppléait par l'activité de sa correspondance à l'insuffisance de sa parole, et surtout enseignait, par l'austérité de sa vie et l'ardeur de sa charité, comment dans les temps difficiles on sert ses frères et son Dieu.(...)

La mollesse du siècle nous inquiète. Si nos pères, si nos mères ont été fermes parmi ces formidables épreuves, ce n'est pas seulement parce que leur foi était plus vive, c'est aussi parce que leurs mœurs étaient plus simples et plus austères. (...) 
O saints, où êtes-vous ? Grandes âmes, qui vouliez souffrir ou mourir, et qui ne redoutiez rien plus que ces funestes jouissances, qui énervent les âmes après avoir amolli et énervé les corps, vous avons-nous perdues pour toujours ? (...)

S'il en est ainsi, conservons du moins dans nos cœurs ces précieux souvenirs, et méditons-les pieusement.

lundi 18 juillet 2016

Samedi 13 août : journée de mémoire pour l'abbé Nicolas


13 août 1798 : la Lorraine se souvient

Abbé Nicolas : Prêtre réfractaire mis à mort pour la Foi

Le 13 août 1798, l'abbé Antoine Nicolas est fusillé à Metz.
Prêtre réfractaire, il avait été caché durant de longues années par la population du pays Messin, continuant de célébrer la messe et d'administrer les sacrements de façon clandestine.
Plusieurs fois arrêté et jeté en prison, il finira par être jugé puis exécuté. Récit de sa vie.


Je suis le bon pasteur, je connais mes brebis. Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Jean 10-11

Journée de mémoire : conférence / prières
par le Cercle légitimiste Robert de Baudricourt

SAMEDI 13 AOÛT 2016 à LA MAXE

Programme du samedi 13 août 2016 :

16h : Conférence à La Maxe (57 140)
(salle paroissiale - rue de l’église - 1re maison à droite de l’église - Entrée libre)


17h30 :
Chapelet dans l’église de La Maxe


18h30 :
Messe tridentine à la chapelle Notre-Dame de la Nativité à Woippy


20h :
Repas (sur inscription / 10€)


Information et réservation : 06 32 30 03 56
franceroyale@gmail.com


Merci de nous aider à promouvoir cet événement !

Télécharger tract A4
Petits tracts x2 A4

L'abbé Antoine Nicolas, martyr de la Foi

 Curé de Saint-Baudier (aujourd'hui La Maxe), dans le diocèse de Metz, l'abbé Antoine Nicolas refusa de prêter serment à la constitution civile du clergé, en 1791. Condamnée par le pape, cette constitution créait de fait un schisme au sein de l'Eglise, en séparant le clergé de France de l'Eglise de Rome. Les deux tiers des prêtres et la quasi-totalité des évêques refusèrent la nouvelle église constitutionnelle.

Dieu semblait avoir destiné spécialement l'abbé Nicolas à prémunir les fidèles du pays Messin contre les nouvelles erreurs ; car il se trouva doué d'un courage extraordinaire en ces circonstances critiques. Sans négliger ses ouailles, il parcourut toutes les paroisses du diocèse.

Dans celles-ci, les vrais pasteurs avaient été remplacés pas des prêtres constitutionnels, prêchant la plupart du temps dans des églises vides.

Le courageux abbé continuait quant à lui d'administrer les sacrements et de célébrer la messe de façon clandestine. Un immense soutien populaire lui permis cette vie cachée et active au service de la Foi.

Les conversions nombreuses que l'abbé opéra prouvèrent que l'esprit de Dieu était en lui. La plupart des catholiques, qui restèrent fermes dans leur Foi au milieu du schisme, durent leur constance aux soins de ce zélé missionnaire.

Après trois ans d'un tel ministère, aussi pénible que glorieux, il fut emprisonné, et resta dans les fers pendant deux ans, faisant tourner à la gloire de Dieu cette humiliante et douloureuse situation. Enfin, il fut mis en liberté, à la condition de sortir de France, conformément à la loi de déportation du 26 août 1792. Nicolas remplit cette rigoureuse condition ; mais, trop préoccupé des besoins des catholiques, qui restaient presque sans pasteur, il revint quand il crut la persécution apaisée.

Une seconde fois arrêté et expulsé, l'abbé Nicolas, pensant à ce que les Apôtres avaient tenté de périlleux pour la cause de Jésus-Christ, se crut rappelé par elle dans sa patrie. Il  y rentra à nouveau en 1798.

Il ne tarda pas à être arrêté, conduit à Metz, et livré à une commission militaire qui, d'après une loi de cette époque, ne pouvait que le faire périr. Il le savait ; et cette connaissance ne l'empêcha pas de paraître devant les juges-soldats avec la sainte assurance d'un confesseur de Jésus-Christ.
Après un bref interrogatoire, les juges prononcèrent tous unanimement la sentence de mort contre le curé Nicolas. Après l'avoir entendue, il s'écrie comme le Prophète-Roi :

"Je me suis réjoui à cause de ce qui m'a été dit : nous irons dans la maison du Seigneur. Je t'ai parlé de paix, ô ma chère patrie ! et je te l'ai souhaitée dans l'exercice de mes fonctions sacerdotales, à cause de mes proches et de mes concitoyens. Si mon ministère pouvait encore leur être de quelque utilité, je ne refuserais pas le travail, vous le savez, Seigneur ; mais aussi, dès que ce calice ne peut passer sans que je le boive, que votre volonté soit faite. Puisque, dans ce jour heureux pour moi, vous daignez, Seigneur, couronner mes faibles mérites, en couronnant vos dons, souffrez qu'à l'exemple de votre divin fils, et du premier Martyr saint Etienne, patron de ce diocèse, je vous demande grâce et miséricorde pour mes juges, pour les exécuteurs de leur sentence, et pour tous les Français coupables. Pardonnez-leur, Seigneur ; car ils ne savent ce qu'ils font. Dessillez enfin leurs yeux, en les faisant rentrer, par votre grâce, dans la religion qu'ils ont si indignement abandonnée. Vous êtes, il est vrai, le Dieu des vengeances ; mais vous êtes aussi le Dieu des miséricordes. Faites qu'ils se convertissent et qu'ils vivent, afin qu'ayant reconnu leur erreur, ils en fassent une sincère pénitence, et qu'ils vous en bénissent pendant toute l'éternité".

Telles furent les propres paroles du curé Nicolas. On le fusilla dès le lendemain, le 13 août 1798, avec un autre prêtre du diocèse de Metz, le curé de Bellainville, nommé Marcolin.

Le souvenir de ce martyr de la Foi demeure vivace dans le pays Messin. C'est pour l'honorer que nous vous convions à cette journée de mémoire du samedi 13 août 2016.




Barbecue royaliste du 2 juillet 2016

Samedi 2 juillet, le barbecue royaliste a rassemblé une trentaine de personnes.
Après une conférence rappelant les fondamentaux du légitimisme, ceux qui le souhaitaient ont pu réciter le Rosaire pour la France à l'église Sainte Ségolène.


lundi 13 juin 2016

Journée royaliste du 11 juin à Obernai

Samedi 11 juin, les cercles légitimistes d'Alsace et de Lorraine se sont réunis pour une belle journée de camaraderie et de formation sous l'égide de Mgr Freppel.



A la fin du 19e s. celui-ci a été une grande figure de la défense de la doctrine et de la Foi chrétiennes, face aux développements inexorables de la Subversion inoculée à notre pays par la Révolution dite française.

Après une messe en l'église Saints-Pierre-et-Paul où repose le coeur de Mgr Freppel, une conférence de M. Benjamin Ratichaux et un repas au restaurant, la journée s'est conclue par une visite guidée dans les rues d'Obernai.

Ne pas voter est un devoir


Dans le camp royaliste, certains pensent que le système électoral républicain peut être un moyen d’accéder au pouvoir ou tout au moins de diffuser notre message.

Gagner des postes importants, peut-être celui de président de la république, est-il envisageable ?

Cela je crois est impossible. Il faut avoir énormément d’argent, prêté par les banques, qui ne prêteront pas à un candidat dont le programme ne leur convient pas. Admettons que de généreux mécènes nous soutiennent, toutes les sommes réunies seraient englouties si le score de 5% n’est pas atteint.

Cela serait-il néanmoins possible, que ferait ce président royaliste ?

Dans le passé, quand la France était beaucoup moins déchristianisée et républicanisée qu’aujourd’hui, nous avons eu un président royaliste, le maréchal Mac-Mahon, et une chambre à majorité royaliste.
Au fil du temps, la mise en place progressive du système et de la pensée républicaine à permis d’évincer de la politique le camp royaliste jadis majoritaire, car ce système repose sur des impostures trompant l’opinion et qu’on ne peut accepter sans être certain d’être perdant à terme.
Ce sont ces impostures auxquelles le maréchal Mac-Mahon voulait que le comte de Chambord, l’héritier de la Couronne, adhère, afin de lui remettre le pouvoir, disons plutôt une certaine forme de pouvoir ne gênant pas la mécanique républicaine. Il a, avec raison, refusé.

On pourrait résumer ces impostures en un mot : démocratie.

Être contre la démocratie ce n’est pas être pour la dictature, c’est être contre une illusion inapplicable et qui n’a d’ailleurs jamais été appliquée (mais qui masque autre chose). Si l’on est pour le bien commun, on est contre la démocratie.

Pourquoi en effet l’opinion majoritaire serait-elle la meilleure ? L’opinion majoritaire est bien souvent l’opinion démagogique. La bonne opinion est celle qui correspond à une vérité immanente. Une loi est bonne parce qu’elle est conforme à la justice et au bien, pas parce qu’une arithmétique absurde, prétendant faire la moyenne de l’ensemble des opinions, l’a désignée bonne.

Nous savons, nous royalistes, qu’il faut une continuité et une cohérence dans l’action politique.

Depuis la République, la France titube de gauche à droite et finit par s’embourber de plus en plus profondément. Ce n’est pas de la foule, manipulée par les medias appartenant aux grandes multinationales, qu’on peut espérer une pensée cohérente et suivie. Il faut une famille pour incarner cette pensée et la mener génération après génération. Une famille sans cesse sous le regard du peuple, qu’on peut interpeller librement dans ses palais (comme on pouvait le faire du roi à Versailles), une famille sous le feu des projecteurs qui ne peut échapper que difficilement à ses devoirs si tant est que l’envie lui en prenne. Voilà la meilleure forme du pouvoir, bien différente de l’actuel, détenu en Europe par des eurocrates inconnus et soumis dans l’ombre à toutes les sollicitations.

Bref, participer aux élections n’est-ce pas contribuer à maintenir un jeu de dupes ?

Des enquêtes montreraient que le candidat élu à la fonction présidentielle et celui qui passe le plus à la télévision, à la minute près.
Quel est le but réel des élections ? Devant le désastre national, les gens ont le sentiment de se venger en glissant dans l’urne le bulletin interdit, celui qui est susceptible de tout faire sauter. Bien sûr rien ne saute jamais, il s’agit juste de faire croire à l’urneur qu’il a un petit pouvoir personnel, qu’il a la possibilité de faire peur aux puissants alors qu’il n’a face à lui qu’une galerie d’acteurs stipendiés.

Voilà à quoi se réduit l’action de beaucoup de notre camp, qui ne supportent plus ce système dont ils ont compris la nocivité : allez régulièrement s'isoler dans l'ombre pour déposer leur bulletin dans l’endroit approprié, faire où on leur dit de faire, puis attendre patiemment le dépouillement de leur obole.

Voilà comment la France est hypnotisée depuis des décennies par un barnum médiatique qui n’a jamais rien changé à son long et inexorable déclin. A peine a-t-on remarqué que lors d’un certain référendum sur un traité « européen », l’avis exprimé a été magistralement foulé aux pieds. Tous les autres grands enjeux (comme par exemple aujourd’hui le traité transatlantique) se discutent dans l’ombre.

La démocratie est une chimère et la république un système de corruption, voici un exemple qui l’illustre à merveille : le 15 avril dernier, les élus de Sens Commun (une émanation politique de la Manif pour Tous) des Pays de Loire, ont voté des subventions pour l’AIDES, association qui promeut le lobby LGBT. Ils ont voté également pour l’AFEV, une association de gauche. Ils ont voté pour le Planning Familial, qui encourage l’avortement. Ils ont voté enfin pour le Pass Contraception, qui délivre aux mineures de quoi avorter en contournant l’autorité légale de leurs parents. Voilà des élus jeunes et plein d’idéaux, qu’on soupçonnerait les moins incorruptibles, mais qui dès leurs places acquises obéissent aux pressions du système, aux consignes de parti, et délaissent le combat qui les a pourtant porté aux premiers strapontins. Désormais, ils ne défendront plus le bien, le beau et le vrai, désormais ils feront de la politique.

Ne nous faisons pas d’illusion, dans l’arène républicaine et ses chausse-trappes nous ne vaincrons jamais les lions du système, au contraire nous leur servons de chair fraiche.

Talmont

jeudi 19 mai 2016

Journée légitimiste, le 11 juin 2016

Obernai - Sur les traces de Monseigneur Freppel

 Programme :

09h00 : Accueil

09h30 : Conférence sur Monseigneur Freppel (par Monsieur Benjamin Ratichaux)
 
11h00 : Messe célébrée selon la forme extraordinaire du rit romain en l'église Saints-Pierre-et-Paul où repose le coeur de Mgr Freppel

12h30 : Pause déjeuner

14h15 : Visite guidée dans les rues d'Obernai : "Les corporations et les vieux métiers".

16h15 : Allocution des présidents, boutique, chants légitimistes

17h00 : Clôture
 
 Obernai le 11 juin 2016
Cercles d'Alsace et de Lorraine

Télécharger votre tract d'inscription : ICI 

dimanche 8 mai 2016

Réunion cercle Robert de Baudricourt - samedi 14 avril 2016 à Peltre (57)

La prochaine réunion du Cercle Robert de Baudricourt se tiendra à 16h00 le samedi 14 avril 2016, à Peltre.

Renseignements et réservations au : 03 83 81 00 29 / 06 46 77 66 85
 image_mail_baudricourt.jpg

samedi 30 avril 2016

Pèlerinage marial à Saint-Avold le 21 mai 2016




Samedi 21 mai 2016, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre organise un pèlerinage franco-allemand à la basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours à Saint-Avold (France, 40km à l'Est de Metz).

Le pélerinage à Notre-Dame de Bon Secours (autre vocable de « Notre-Dame Secours des Chrétiens ») remonte au XVIe siècle, à l’époque où les moines bénédictins de Saint-Avold firent construire une chapelle en l’honneur de la Mère du Rédempteur pour empêcher le développement du protestantisme.

Le pèlerinage à la statue miraculeuse prit de l’ampleur jusqu’à la Révolution où il fut interdit.
La statue fut sauvée et cachée de la tyrannie révolutionnaire par des dames du village, et réinstallée dans le sanctuaire en 1806. Aujourd’hui encore, les âmes mariales viennent de France et d’Allemagne pour se confier à Notre-Dame et reçoivent de nombreuses grâces par son intercession.

Au programme :

10h00 : Messe solennelle à l’abbatiale Saint-Nabor (église paroissiale) et départ en procession vers la basilique Notre-Dame-de-Bon-Secours avec prière du chapelet

12h30 : repas chaud (réservation obligatoire avant le 7 mai)

14h00 : temps de détente et de découverte du sanctuaire

15h00 : conférences spirituelles simultanées en français et en allemand

16h00 : collation

17h00 : Vêpres solennelles et salut du Saint-Sacrement

Informations et inscriptions: saintavold2016@gmail.com
Pour en savoir plus :


samedi 9 janvier 2016

Conférence : Messe pour Louis XVI en Lorraine, le samedi 23 janvier 2016

louisconf

Samedi 23 janvier :
Conférence et messe pour Louis XVI

Cette journée se déroulera en trois temps indépendants les uns des autres :

16 h : conférence "Louis XVI, l'infortuné roi de France face à la Révolution"
au couvent des sœurs de la Providence à Peltre - ENTRÉE LIBRE

18h30 : Messe pour Louis XVI
à la chapelle de Ladonchamps à Woippy

20h30 : Repas, chants royalistes et animation
à la ferme templière de Glatigny - SUR INSCRIPTION AVANT LE 15 JANVIER / 20 €

Bulletin inscription repas à télécharger

louisrev