jeudi 30 avril 2020

Rosaire pour la France - samedi 2 mai 2020 - 16h

Chers amis,

Arrive le joli mois de Marie, qui j'espère nous trouvera tous unis dans la prière aux pieds de notre Sainte Mère du Ciel.

Le printemps bienfaisant brille au-dehors, toute la Création chante la gloire de Notre Seigneur, partout les ténèbres de la peur et du mensonge refluent inexorablement.

Notre Rosaire pour la France aura lieu lui samedi 2 mai à 16h.

Vous pouvez télécharger le carnet du Rosaire en PDF ici (pendant 7 jours) ou lire son déroulé ici.

Comme pour le Rosaire du mois dernier, je vous propose de le faire depuis l'église la plus proche de chez vous, si elle est ouverte, ou depuis votre maison.


Nous pouvons prier pour que la Très Sainte Vierge Marie écrase la tête du Serpent, que notre pays comme le monde entier soit délivrés de son emprise maléfique.  

Nos saints prêtres se lèvent, de plus en plus nombreux et déterminés.
Monsieur l'abbé Danziec s'adresse avec les mots qui conviennent au ministre Christophe Castaner dans sa lettre ouverte.

Et bientôt la vérité s'imposera à tous. Les chiffres de la mortalité mondiale ne seront sans doute pas plus élevés cette année que les années précédentes, y compris ceux dus à la grippe, quelque soit le nom dont on la grime.

Certes le confinement et l’hypnose médiatique auront fait bien des dégâts : panique générale, abandon des personnes âgées à leur sort, abandon du traitement de toute pathologie autre que la fameuse, transformation des hôpitaux en abattoir via l'euthanasie.
Mais la grande majorité des soignants a continué de faire son devoir avec courage et dévouement, malgré la désorganisation et la destruction planifiées de l’hôpital, refusant implicitement de collaborer à l'oeuvre de mort.

Bientôt les masques tomberont entièrement, bientôt les apprentis-sorciers seront en pleine lumière, penauds face à leur co-quille-vide, et la peur changera de camp.

La première phase de leur plan s'écroule lamentablement.

Il nous reste à prier et lutter pour que les autres suivent le même chemin.

A cet effet écoutez bien l'homélie de Monsieur l'abbé Salenave, qui, à la suite de la courageuse Véronique-Jeanne Lévy, la petite soeur de BHL convertie au catholicisme, met en garde contre le projet de marquage numérique des gens via le vaccin.

Ayons confiance, jamais la Sainte Vierge ne laissera ses enfants se faire marquer du signe de la Bête.
Surtout restons bien sous son manteau protecteur.

Que Dieu vous bénisse et vous garde,

En union de prières et de combat,

Florent

Pour une reprise des messes le 11 mai : lettre ouverte à Christophe Castaner

Dans Valeurs Actuelles, l’abbé Danziec publie sa lettre ouverte au ministre de l’Intérieur :


[…] Alors, pourquoi prendre ma plume Monsieur le Ministre ? Je vous rassure tout de suite : en aucun cas pour vous demander, à partir du 11 mai et du déconfinement, le droit de célébrer la messe dans mon église en présence des fidèles qui voudraient y assister.

Vous en demander le droit ? Le droit ? Non merci !

Depuis de nombreuses années, l’habitude a été prise de s’adresser en haut lieu au nom de prétendus droits. Telle minorité réclame le droit à la diversité. Telle catégorie invoque le droit à l’enfant, telle autre le droit de l’empêcher de naître. Je ne me sens ni l’âme d’un syndicaliste en soutane, ni celle d’un révolté mal à l’aise avec son siècle.

Je suis convaincu, du reste, que si l’Église ambitionne d’épouser son époque, elle risque fort de terminer veuve à la prochaine. Or je n’ai pas le goût du veuvage Monsieur le Ministre, j’ai simplement fait vœu de célibat.

En rédigeant cette lettre ouverte, je ne vous réclame rien. Je ne vous demande rien. Je n’implore pas votre mansuétude ou votre compréhension. Je me tourne vers vous, non pour faire valoir un droit mais mû par un devoir.
Impérieux et grave. Le devoir de rendre à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César.
Le devoir de vous affirmer que l’assistance à la messe fonde la dignité de la personne baptisée, que l’Eucharistie est à la fois la source et le sommet de la vie chrétienne. Le devoir de vous dire qu’elle n’est pas d’abord un rassemblement de personnes mais une rencontre avec quelqu’un. Et que ce Quelqu’un, c’est Dieu lui-même. Le devoir enfin, de vous exprimer publiquement ma grande perplexité devant l’incohérence des décisions qui touchent l’après 11 mai et la liberté du culte public.

Depuis le mardi 17 mars, vous le savez, les catholiques français ont joué le jeu du confinement avec une loyauté parfaite. Un sacrifice immense a été consenti par des millions de croyants habitués à leur messe du dimanche. Je doute fort que vous mesuriez le prix qu’il nous en a coûté, vous qui aviez déjà du mal on s’en souvient à mesurer que Notre-Dame de Paris soit une cathédrale. Animés par un réel souci du bien commun, les fidèles des églises ont pourtant accepté de vivre la Semaine Sainte – le point d’orgue des célébrations annuelles – dans un dénuement liturgique total.

Loin de s’apitoyer sur leur sort, un grand nombre de chrétiens engagés, de mères de familles, de jeunes de mouvements scouts, de communautés religieuses se sont mis au service de leur prochain en distribuant des repas dans les rues, en confectionnant des masques, en réalisant des blouses. Toujours gratuitement. Souvent discrètement. Généreux, priants, obéissants, prudents, gentils, les catholiques n’ont pas à rougir de leur comportement depuis le début du confinement. Mais soyons clairs Monsieur le Ministre, être bon ne commence pas par un « c ».

Alors que se dessinent peu à peu les mesures du décloisonnement, nous savons déjà qu’à partir du 11 mai prochain – étant entendus les gestes barrières – nous pourrons aller à l’école, prendre les transports en commun, participer de nouveau à l’activité économique du pays, faire de la trottinette, visiter des voisins, courir en forêt… Mais en revanche, aller à la messe nous serait interdit ? Et nous devrions rester cois, impassibles ?

Les bons élèves seraient mis à la retenue et les catholiques auraient vocation à devenir les dindons d’une mauvaise farce ? Devant tant d’incohérences, et d’injustices, il m’est difficile de ne pas voir de l’indécence. Comment ne pas s’indigner devant le mépris des éventuels appétits spirituels des hommes ? Ces derniers appartiendraient à la catégorie des besoins non essentiels. Il n’empêche Monsieur le Ministre, je suis prêtre, et dans une saine distinction des pouvoirs, je ne saurais me considérer comme membre d’une “Église Populaire hexagonale”. La liberté, l’égalité et la fraternité vous sont chères ? Sans que je les érige moi-même en dogmes, je suis prêt à les faire miennes pourvu seulement qu’elles soient vécues en vérité et non en Tartuffe.

La République parle de liberté ? Alors qu’un prêtre célébrait récemment sa messe dominicale en toute légalité, et conformément aux règles du confinement, des policiers armés se sont introduits dans son église pour y faire cesser la cérémonie. Et ce, en violation de la loi qu’ils prétendaient défendre. On a peine du reste à imaginer la même scène dans une mosquée à Colmar… Le dédain avec lequel sont traités les ministres du culte et leurs légitimes aspirations montre à quel point la laïcité républicaine s’est transformée irrésistiblement en un athéisme d’État, sournois puis menaçant. […]

La République enfin nous parle de fraternité ? Un mot sublime qui aura sonné douloureusement creux tous ces derniers jours. Savez-vous Monsieur le Ministre, ce que cela fait de célébrer des obsèques dans les conditions qui nous ont été imposées ? Le drame indigne de voir des membres d’une famille contraints de rester à la grille du cimetière, les autorités ne permettant qu’à douze personnes d’accéder aux sépultures ?

Ce qui est révoltant, ce n’est pas tant de subir ces contraintes pour des motifs sanitaires que de voir dans le même temps des supermarchés en libre accès ou des avions de ligne chargés de passagers. A la sortie, il y aura des comptes à rendre ! Monsieur le Ministre, la vie chrétienne n’est pas affaire de fricotage électoral ou d’opinion publique. Je suis prêtre, au crépuscule de ma vie il me faudra répondre de mes actes devant Dieu.

C’est au nom de ces comptes à rendre que je vous écris ces mots. Ne vous méprenez pas, s’il vous plaît, sur leur vigueur. Le Christ n’invite pas ses disciples à devenir le miel de la terre, mais le sel. Or, comme le dit Bernanos, « du sel sur une peau à vif, ça brûle. Mais ça empêche aussi de pourrir ! ». Le bien commun et l’intérêt général sont à ce prix-là.

Un discours transparent, sans langue de bois. Que la vie ecclésiale puisse retrouver son rythme au même titre que la vie scolaire, sociale et économique du reste du pays à partir du 11 mai ne relève pas du lobbying mais du droit strict de l’Église et de la plus élémentaire des justices. Il ne saurait donc s’agir ici, vous l’aurez compris, de vous quémander un droit, mais de vous rappeler à votre propre devoir. Un devoir d’État. Puisse au moins ces quelques lignes vous le faire savoir.

lundi 13 avril 2020

Christ est ressuscité ! Déchirons le voile du mensonge !

Chers amis,

Christ est ressuscité !

Une aube nouvelle se lève, nous permettant peut-être de voir les événements sous un jour différent.
Je crois qu'il est important de lire le témoignage de cette famille qui a réussi à sauver de la mort sa grand-mère chérie :


Je crois qu'il est important de lire le témoignage de ce médecin qui raconte ce qu'il se passe dans les hôpitaux :



Chers amis,

une simple réalité comptable, factuelle, vérifiable par tous.

En mars 2020 la mortalité en France n'a rien d'exceptionnelle, elle est même inférieure à celle de mars 2018, ce n'est pas moi qui le dit, c'est l'INSEE, sur son site officiel :


Comment peut-on prendre la décision d'un suicide économique, car au moins tout le monde est d'accord pour dire qu'un confinement de plusieurs semaines, voire plusieurs mois, aura des conséquences économiques catastrophiques, lorsque officiellement il est admis que la mortalité en France n'est en rien affectée par tout ce qu'on nous raconte ?

Le Dauphiné libéré revient sur une grippe oubliée, celle de Hong-Kong en 1968, qui semble-t-il est passée comme une lettre à la poste : 30 000 morts en France :

Alors on va me dire que le bilan du covid-19 va s'alourdir considérablement en avril.
Nous verrons bien, à l'heure où je vous écris on est à 14 393 morts depuis le début.

Cela amène d'autres questions, si un alourdissement massif arrivait plus de 15 jours après la mesure draconienne du confinement, celui-ci est-il vraiment la panacée ?  On sait bien en outre que ces mesures délétères peuvent causer plus de dégâts que ceux du covid, y compris en termes de décès.

Si nous sommes face à une pandémie mondiale, particulièrement contagieuse, et que la mesure du confinement est la plus efficace, comment se fait-il que les pays au monde les plus touchés soient les plus confinés (Italie, France, Espagne) et que d'autres qui ne pratiquent pas le confinement soient davantage préservés ?

Autre fait notable :

Une bonne nouvelle en fait, mais dont on ne parle pas.
De manière tout à fait exceptionnelle, la grippe saisonnière, qui fait chez nous en 8000 et 10 000 morts par an, est en 2020 anormalement peu virulente :


Bien sûr je n'irais pas jusqu'à formuler l'hypothèses sacrilège qu'une grande partie des décès liés à la grippe soient classés en COVID-19.

Ni qu'il en soit de même pour l'euthanasie maintenant active depuis l'autorisation du Rivotril par décret le 28 mars dernier, un médicament déconseillé pour les maladies respiratoires, mais utile pour la sédation comme on dit. Aucune comptabilité de ces euthanasies discrètes faites à l'insu des patients et de leur famille. Elles sont de toute évidence passées en Covid 19.
Des médecins, des infirmiers, des journalistes courageux dénoncent cela :

Chers amis, ce soir je me ferai un plaisir de ne pas écouter Macron.

Je vous donne d'avance le discours.

"le virus est très très dangereux, vraiment on ne pensait pas à tel point. Il y a tout plein plein de morts.
Il faut redoubler de vigilance. Le confinement prévu jusqu'à Pâques est reporté à la Trinité. Mais ne vous inquiétez pas, si vous faîtes tout bien ce que je vous dis, si vous acceptez avec zèle toutes les mesures de privation de libertés qu'on vous a prévu - mais provisoirement ne vous inquiétez pas - alors ensemble on gagnera la guerre !"

Question, si un personne apparemment bienveillante vous propose de garder un bref instant votre bourse et votre pistolet, êtes-vous absolument certain qu'elle vous les redonnera une fois que vous serez entièrement vulnérable entre ses mains ?

Nous avons vu que cette personne bienveillante a un discours qui ne tient pas debout rationnellement, qui ne joue que sur le chantage de la peur : "si tu ne fais pas ce que je te dis, ça ira mal pour toi car moi seul peut te sauver".

Enfin tout le monde sait bien que depuis le début, la gestion de la situation est catastrophique, incompréhensible, que le discours politico-médiatique est profondément absurde et incohérent !

Enfin non hélas, tout le monde ne le voit pas. J'envoie mes messages a des centaines de personnes et certaines s'offusquent, s'indignent de mon discours, menaçant parfois de saisir la justice.

Apparemment le discours rationnel est du côté médiatique, et le mien ne l'est pas.
Soit. Répondez donc à mes arguments !

A ces dernières personnes et néanmoins amies, voici la vérité, vous êtes l'objet d'un puissant envoûtement télévisuel, vous avez peur de voir la vérité telle qu'elle est.

Mais il n'y a à redouter que cet envoûtement, qui va vous précipiter dans la rivière, tels les rats du conte suivant le joueur de flûte.

Car, je m'adresse toujours à ces personnes, vous êtes minoritaires le savez-vous ? Je reçois beaucoup plus de message d'encouragement, et qui peuvent venir de personnes de très bonnes catégories socio-professionnelles comme on dit. Je ne suis pas un hurluberlu, partout des médecins courageux, des infirmiers, des avocats, des gendarmes se lèvent.

Vous pouvez m'envoyer devant un juge, c'est peut-être vous qu'il regardera gêné.

Voilà où est l'espoir !

Le gouvernement joue son va-tout.
Il ne peut plus reculer sans tomber dans l'action totale qu'il a lancé.
Il doit continuer à foncer dans la restriction de nos libertés, car s'il n'arrive pas à s'assurer de sa main-mise sur nous, c'est lui qui tombe du cheval.

Entre nous, qui a intérêt à son plan ?
Quelques puissants groupes financiers, en général étrangers, qui vont se partager la poignée de secteurs économiques encore intéressants en France, comme ce fut le cas en Grèce après la crise de 2008, quand tout le reste de la population, classes pauvres, moyennes et aisées boira la tasse.

Le gouvernement a peur, il est prudent.
Il essaie de resserrer insensiblement la nasse en faisant en sorte que nous bougions le moins possible, tétanisés par la peur du covid-machin agitée comme un épouvantail grotesque.

Mais dès qu'il y aura résistance, dès qu'il n'aura plus possibilité de resserrer les mailles, alors mécaniquement le filet se desserrera. Et là tout est fini pour eux.

Car quand une majorité de la population ne les suit plus, une majorité de médecins, de militaires, de gendarmes, de policiers, ne les suit plus, que se passe-t-il ?

Il n'y a aucune raison d'avoir peur (et surtout pas du fantasmagorique Covid-toncerveau).

Quoiqu'il se passe, nous allons vraisemblablement connaître l'appauvrissement, ce n'est pas grave.
Si la solidarité se développe, si nous sortons de notre emprisonnement virtuel, si nous sortons de la société du gaspillage et de la pollution, si nous relocalisons nos productions, si nous renouons avec nos racines spirituelles, alors nous serons peut-être même plus heureux qu'avant.

Précisément, la solidarité, la vie communautaire et spirituelle, c'est ce qui est particulièrement visé par la lutte contre ce grand méchant loup de virus dont personne ne sait grand-chose semble-t-il, sauf qu'il faudrait absolument se claque-murer chez soi,ne plus parler à personne, se méfier de tout un chacun, ne plus aller à la messe, pour s'en prémunir.

L'impératif au contraire est de nous parler, de nous entraider, de faire circuler l'information (pas les "in-faux" du "JT eu") de ne pas nous laisser égarer par les tensions qu'on essaie de faire monter entres les communautés (diviser pour régner) alors que nous sommes tous dans la même galère et qu'il n'y a qu'un seul passager à balancer par-dessus bord, le capitaine félon du navire.

Certes il n'est qu'un rouage, un paravent de la finance, mais une fois le paravent ôté, on voit qui est derrière : des gens touts puissants, qui tiennent tous les leviers économiques, politiques et financiers. Mais des gens qui ne représentent qu'une infinitésimale portion de la population et qui ne peuvent pas tenir quand ils sont face à tous, en pleine lumière.

En vérité il n'y a pas grand-chose à faire, sans doute même pas de mouvement de foule violent et contre-productif à lancer, pas de "Révolution".

Tout peut se passer dans le calme, la confiance, la sérénité et la solidarité.

Le communisme s'est effondré de lui-même parce que dans les pays concernés, personne à la fin ne croyait plus à son idéologie.
Au-dehors, on affectait le respect pour le discours officiel afin de ne pas avoir d'ennui, mais en famille, le soir, on se gaussait de toute son absurde propagande.

Les quelques éléments qui freinent la salutaire résistance sont les éternels suiveurs du régime en place, ceux qui font circuler servilement ses mots d'ordre en se croyant les plus avisés, tellement certains d'être dans le vrai qu'ils ne consentent même pas à discuter, pensant même que la délation puisse être un acte noble. On retrouve ces personne à toutes les époques de l'histoire et faut bien prier pour elles.

Je terminerai en effet par le plus puissant des leviers, le levier spirituel.

C'est des catacombes qu'à jailli cet incroyable mouvement qui a mis fin au paganisme, converti l'Empire et donné naissance à la Chrétienté.
C'est de la même façon que celle-ci pourra être restaurée.

La demande de l'aîné des Capétiens d'une consécration solennelle de la France par l'ensemble de l'épiscopat mérite d'être connue et soutenue :


Christ est ressuscité !

Le voile du mensonge est déchiré !

Un très joyeux et fervent temps Pascal à tous,

En union de prières et de combat,

La vérité nous rendra libres.


Florent

jeudi 2 avril 2020

Coronavirus : lettre d'un paroissien à son évêque

Monseigneur,

Avant le confinement des français et alors que les magasins et les restaurants étaient encore tous ouverts, de nombreux évêques ont ordonné de suspendre les célébrations sans que les autorités civiles ne le demandent. Quelques jours après, le gouvernement interdit les cultes. L'Eglise s'est soumise. Par contre, les supermarchés ont le droit de rester ouverts et les entreprises de fonctionner.

Y a t'il une logique à cela ?

Nos églises sont-elles soudain devenues plus dangereuses que les "temples de la consommation" ou les immenses entrepôts d'Amazon qui tournent à plein régime?
Y est on tellement nombreux et serrés qu'il est impossible de respecter les consignes établies par les autorités ? Et même si c'était le cas, n'est il pas possible d'imaginer célébrer 2,3,... Messes au lieu d'une et ainsi accepter tous les fidèles tout en respectant les règles édictées? Est-ce si inconcevable ? Et si oui, pourquoi ?

Pourquoi n'y a t'il plus de confessions? Vous pourriez inviter les prêtres à garder une distance d'au moins un mètre et mettre un paravent comme pour les caisses des supermarchés ? Ce n'est pas insurmontable et c'est bien le moins que l'on puisse faire à l'approche de Pâques.

J'ai vraiment le sentiment que nous offenserions très gravement Notre Seigneur Jésus Christ si nous devions rester impassibles et confinés derrière nos écrans pendant la Semaine Sainte alors que Lui a souffert et a été crucifié pour nous sauver. Que faire aujourd'hui ? Prier ? Jeûner ? oui, c'est le "minimum syndical" de tout catholique en ce temps de Carême. Mais encore ?

La Sainte Vierge Marie nous a tous interpellés dans son dernier message du 25 mars à Marija (Medjugorje) en disant notamment: "Soyez courageux et décidez-vous pour la sainteté".

Il est encore temps d'agir !

Je vous prie de croire Monseigneur, à l'assurance de ma considération respectueuse.

En union de prières,

Xavier Burg