jeudi 2 avril 2020

Coronavirus : lettre d'un paroissien à son évêque

Monseigneur,

Avant le confinement des français et alors que les magasins et les restaurants étaient encore tous ouverts, de nombreux évêques ont ordonné de suspendre les célébrations sans que les autorités civiles ne le demandent. Quelques jours après, le gouvernement interdit les cultes. L'Eglise s'est soumise. Par contre, les supermarchés ont le droit de rester ouverts et les entreprises de fonctionner.

Y a t'il une logique à cela ?

Nos églises sont-elles soudain devenues plus dangereuses que les "temples de la consommation" ou les immenses entrepôts d'Amazon qui tournent à plein régime?
Y est on tellement nombreux et serrés qu'il est impossible de respecter les consignes établies par les autorités ? Et même si c'était le cas, n'est il pas possible d'imaginer célébrer 2,3,... Messes au lieu d'une et ainsi accepter tous les fidèles tout en respectant les règles édictées? Est-ce si inconcevable ? Et si oui, pourquoi ?

Pourquoi n'y a t'il plus de confessions? Vous pourriez inviter les prêtres à garder une distance d'au moins un mètre et mettre un paravent comme pour les caisses des supermarchés ? Ce n'est pas insurmontable et c'est bien le moins que l'on puisse faire à l'approche de Pâques.

J'ai vraiment le sentiment que nous offenserions très gravement Notre Seigneur Jésus Christ si nous devions rester impassibles et confinés derrière nos écrans pendant la Semaine Sainte alors que Lui a souffert et a été crucifié pour nous sauver. Que faire aujourd'hui ? Prier ? Jeûner ? oui, c'est le "minimum syndical" de tout catholique en ce temps de Carême. Mais encore ?

La Sainte Vierge Marie nous a tous interpellés dans son dernier message du 25 mars à Marija (Medjugorje) en disant notamment: "Soyez courageux et décidez-vous pour la sainteté".

Il est encore temps d'agir !

Je vous prie de croire Monseigneur, à l'assurance de ma considération respectueuse.

En union de prières,

Xavier Burg

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