"J'approuve tout de la Révolution.
J'approuve les massacres de Septembre, où pour s'éclairer la nuit venue, les travailleurs plantaient des chandelles dans les yeux des morts.
J'approuve les noyades de Nantes, les mariages républicains où les vierges accouplées à des hommes, par une imagination néronienne avant d'être jetées dans la Loire, avaient à la fois l'angoisse de la mort et la souffrance de la pudeur outragée.
J'approuve les horreurs de Lyon où on attachait des enfants à la gueule des canons et les égorgements de vieillards de quatre-vingt-dix ans.
Tout cela forme un bloc glorieux et je défends qu'on y touche !"
Georges Clémenceau, le 29 janvier 1891.
In "Révolution et chouannerie en Morbihan", Édition des Montagnes noires, de l'historien Jean Guillot.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire