Le prochain Rosaire pour la France aura lieu samedi 2 janvier à 15h30 à l'église Saint-Martin d'Ars-sur-Moselle.
mercredi 30 décembre 2020
Rosaire pour la France - samedi 2 janvier 2021 - 15h30 - Ars-sur-Moselle (57)
mercredi 2 décembre 2020
samedi 14 novembre 2020
CONFESSSIONS, ADORATION DU SAINT SACREMENT ET COMMUNION à l'église Saint-Bernard - dim. 15 novembre
Monseigneur Ginoux, évêque de Montauban s’est exclamé le 29 octobre 2020 à l’annonce du décret :
« c’est facile de demander aux évêques d’avancer s’il n’y a personne derrière eux. Envahissez les églises aux heures de messes, demandez la messe et évêques et prêtres viendront la célébrer… Des actes pas des mots ! »
Prenons le aux mots, et envahissons individuellement l'église demain matin le 15 novembre 2020 entre 10 h et 12 h.
Outre vos actes individuels de piété, vous pourrez :
- y recevoir individuellement le sacrement de la réconciliation,
- y adorer individuellement le Saint-Sacrement,
- y recevoir individuellement le Sacrement de la communion.
Faisons de la contrainte de l'interdiction de rassemblement, l'occasion d'un intime et profond cœur à cœur avec notre Seigneur Dieu, à défaut de corps à corps.
Le port du masque sanitaire est bien évidemment obligatoire, la désinfection des mains à l'entrée l'est tout autant. Le service d'ordre y veillera.
Veuillez observer scrupuleusement des gestes simples, desquels dépendra la possibilité pour nous de célébrer la royauté sociale de Jésus-Christ par un culte divin réduit.
En attendant rappelons nous les paroles de Saint-Augustin :
Est un véritable sacrifice toute action opérée pour adhérer à Dieu dans la sainte communion et pouvoir être bienheureux " (S. Augustin, civ. 10, 6).
Munissez-vous de l'attestation dérogatoire de déplacement ci-jointe à renseigner manuellement.
Cordialement en notre Seigneur
Arnaud
mercredi 11 novembre 2020
Rassemblement pour la défense de la Messe - Metz - 10h
vendredi 6 novembre 2020
Rosaire pour la France - samedi 7 novembre - 16h
Chers amis,
hélas ce samedi nous ne pourrons nous retrouver ensemble pour prier notre Rosaire pour la France, l'esclavage imposé par ce gouvernement diabolique, qui veut couper tout lien social et spirituel pour nous soumettre par la peur et la culpabilisation, se faisant chaque jour plus oppressant.
Dans cette nuit noire du mensonge, de la manipulation et de la tromperie généralisés, il nous faut pourtant plus que jamais rester en union de prières.
Nous ne reverrons jamais le monde d'avant et sans doute ne devons-nous pas le souhaiter. Son éloignement de Dieu ne pouvait qu'aboutir à la situation actuelle.
Mais face au nouvel ordre mondial satanique qui se dévoile peu à peu, il importe de ne plus masquer son regard et de demeurer ancré dans le Seigneur afin qu'Il nous donne la grâce de témoigner et de nous offrir.
Je vous invite donc ardemment à prier le Rosaire en communion, ce samedi 7 novembre à 16h, ou quand vous le pourrez dans la journée, depuis chez vous ou l'église la plus proche si elle est ouverte.
Vous pouvez télécharger le carnet du Rosaire en PDF ici (pendant 7 jours) ou lire son déroulé ici.
Voici aussi quelques paroles de Mgr Vigano, archevêque, ancien nonce apostolique aux États-Unis d'Amérique :
"[...]En ces heures, alors que les portes de l'Enfer semblent prévaloir, permettez-moi de m'adresser à vous avec un appel, auquel j'espère que vous répondrez promptement et avec générosité. Je vous demande de faire un acte de confiance en Dieu, un acte d'humilité et de dévotion filiale au Seigneur des armées . Je vous demande à tous de prier le Saint Rosaire, si possible dans vos familles ou avec vos êtres chers, vos amis, vos frères et sœurs, vos collègues, vos camarades soldats. Priez avec l'abandon des enfants qui savent avoir recours à leur Très Sainte Mère pour lui demander d'intercéder devant le trône de la Divine Majesté. Priez avec une âme sincère, avec un cœur pur, dans la certitude d'être entendu et répondu. Demandez-lui - elle qui est l'aide des chrétiens, Auxilium Christianorum- pour vaincre les forces de l'ennemi; demandez-lui - elle qui est terrible comme une armée en bataille (Cantique 6:10) - d'accorder la victoire aux forces du Bien et d'infliger une défaite humiliante aux forces du Mal.
Demandez à vos enfants de prier en utilisant les saintes paroles que vous leur avez enseignées: ces prières confiantes s'élèveront vers Dieu et ne resteront pas sans réponse. Faites prier les personnes âgées et les malades, afin qu'ils puissent offrir leurs souffrances en union avec les souffrances que Notre Seigneur a souffertes sur la Croix quand il a versé son Précieux Sang pour notre Rédemption. Faites prier les jeunes filles et les jeunes filles pour qu'elles se tournent vers elle qui est le modèle de la pureté et de la maternité. Et vous, hommes, devez aussi prier: votre courage, votre honneur et votre audace seront rafraîchis et fortifiés. Vous tous, prenez cette arme spirituelle, devant laquelle Satan et ses serviteurs se retirent furieusement, parce qu'ils craignent la Très Sainte Vierge, elle qui est Toute-Puissante par Grâce [...].
Ne vous laissez pas décourager par les tromperies de l'ennemi, encore plus en cette heure terrible où l'impudence du mensonge et de la fraude ose défier le ciel. Les heures de nos adversaires sont comptées si vous priez, si nous prions tous avec foi et avec la véritable ardeur de la charité. Que le Seigneur accorde qu'une seule voix pieuse et fidèle s'élève de vos maisons, de vos églises et de vos rues! Cette voix saura se faire entendre [du Ciel], car elle sera la voix d'un peuple qui crie, au moment où la tempête fait rage le plus violemment: « Sauve-nous, Seigneur, nous périssons! »(Mt 8, 25).
Les jours qui nous attendent sont une occasion précieuse pour vous tous, et pour ceux qui s'unissent spirituellement à vous de toutes les parties du monde. Vous avez l'honneur et le privilège de pouvoir participer à la victoire de cette bataille spirituelle, de manier l'arme puissante du Saint Rosaire comme nos pères l'ont fait à Lépante pour repousser les armées ennemies.
Priez avec la certitude de la promesse de Notre Seigneur: « Demandez et l'on vous donnera, cherchez et vous trouverez, frappez et la porte vous sera ouverte » (Lc 11, 9). Le roi des rois, à qui vous demandez le salut de votre nation, récompensera votre foi. Votre témoignage, souvenez-vous de cela, touchera le cœur de Notre Seigneur, multipliant les Grâces célestes qui sont, plus que jamais, indispensables pour remporter la victoire.[...]"
Que Dieu nous garde !
vendredi 30 octobre 2020
Défense de la Sainte Messe en justice
Communiqué de presse
Plusieurs fidèles attachés à la forme extraordinaire de la Liturgie de l’Eglise et constituant un groupe stable au sens du Motu Proprio du Souverain Pontife BENOIT XVI du 7 juillet 2007 pour lequel la messe est desservie à l’Eglise Saint-Bernard à Metz-Plantières par des chapelains diocésains et membres de la fraternité sacerdotale Saint-Pierre, ont à nouveau décidé de manifester judiciairement leur opposition à la violation de leurs libertés fondamentales résultant de l’interdiction réitérée de l’exercice public du culte divin et de la pratique de la vie sacramentelle.
L’ordonnance du Conseil d’Etat du 18 mai 2020 statuant en référé-liberté n’a absolument pas été prise en considération dans le cadre de l’adoption du décret du 2020-1310 du 29 octobre 2020 puisque les dispositions interdisant de facto l’exercice public du culte divin sont rigoureusement identiques à celles qui avaient été prises dans le décret 2020-548 du 11 mai 2020 et qui ont été censurées.
Fait rarissime, le Conseil d’Etat avait pris la peine d’assortir son ordonnance d’un communiqué de presse en précisant :
Le Conseil d’Etat « juge que l’interdiction générale et absolue présente un caractère disproportionné au regard de l’objectif de préservation de la santé publique et constitue ainsi, eu égard au caractère essentiel de cette composante de la liberté de culte, une atteinte grave et manifestement illégale à cette dernière.
En conséquence, il enjoint au Premier ministre de modifier, dans un délai de huit jours, le décret du 11 mai 2020 en prenant les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu applicables en ce début de « déconfinement », pour encadrer les rassemblements et réunions dans les établissements de culte ».
Nous considérons que :
- En ne limitant pas dans le temps l’interdiction de rassemblement public dans les lieux de culte,
- En ne réservant absolument aucune dérogation à la pratique publique du culte comme cela était le cas dans le décret 2020-1262 du 16 octobre 2020,
- En ne réservant la décision ni à la compétence ni même à l’avis d'un représentant de l’Etat chargé de l’administration d’un territoire donné,
Le Premier Ministre a une nouvelle fois violé les droits et libertés des catholiques de participer publiquement au culte divin et y recevoir le sacrement de l’eucharistie dans des circonstances que nous considérons contraires, d’une part à l’exigence de proportionnalité, et d’autre part à l’obligation d’adaptation temporelle et locale, telles que ces conditions ont été posées par le juge de la liberté du Conseil d’Etat dans son ordonnance précitée de principe du 18 mai 2020.
Cette atteinte absolue sera par conséquent soumise à sa juridiction dès ce jour en référé-liberté.
Metz, le 30 octobre 2020
Pour le groupe de fidèles
"Groupe de fidèles attachés à la forme extraordinaire de la Liturgie de l’Eglise constituant un groupe stable au sens du Motu Proprio du Souverain Pontife BENOIT XVI du 7 juillet 2007, accueilli à la Paroisse Saint-Bernard à Metz-Plantières
N'hésitez pas à nous soutenir en vous joignant à la procédure, plus nous serons nombreux plus nous aurons de poids.
Renseignements : motupropriometz@gmail.com
dimanche 27 septembre 2020
Rosaire pour la France - samedi 3 octobre 2020 - 16h - La Salette - Vany (57)
Le prochain Rosaire pour la France aura lieu samedi 3 octobre à 16h au sanctuaire de la Salette de Vany (Villers l'Orme).
Il sera suivi par un verre de l'amitié.
mercredi 2 septembre 2020
Rosaire pour la France - samedi 5 septembre 2020 - 16h - La Salette - Vany (57)
Le prochain Rosaire pour la France aura lieu samedi 5 septembre à 16h au sanctuaire de la Salette de Vany (Villers l'Orme).
Il sera suivi par un verre de l'amitié.
vendredi 21 août 2020
Annulation fête de la Saint-Louis
Malheureusement nous ne pourrons célébrer la Saint Louis comme prévu mardi 25 août.
Nous essayerons de proposer un autre moment convivial pour la rentrée.
jeudi 13 août 2020
Fête de la Saint Louis - mardi 25 août 2020 18h - Retonfey
Mardi 25 août, la fête de la Saint Louis sera célébrée comme il se doit en Moselle.
18h : messe traditionnelle à l'église Saint-Martin de Retonfey (57 645)
19h30 : barbecue à la bonne franquette, accompagnés de chants traditionnels entraînants au sanctuaire de La Salette (à Vany).
(chacun amène un petit quelque chose à partager : saucisses, salade, boissons ou desserts)
Venez nombreux pour prier et fêter Saint Louis, Roi de France !
mercredi 29 juillet 2020
Rosaire pour la France - samedi 1er août 2020 - 16h - La Salette - Vany (57)
Il sera suivi par un verre de l'amitié.
mercredi 1 juillet 2020
Rosaire pour la France - samedi 4 juillet 2020 - 16h - La Salette - Vany (57)
Il sera suivi par un verre de l'amitié.
lundi 22 juin 2020
Retraite spirituelle en Alsace - 13 au 18 juillet - par les pères de l'abbaye Saint-Joseph de Clairval
Située sur les pentes des Vosges, la maison est très adaptée au calme et au recueillement nécessaires aux exercices spirituels de Saint Ignace, qui sont des outils de discernement importants pour les grands choix de notre vie, sous la motion du Saint-Esprit.
mercredi 10 juin 2020
Pèlerinage pères et fils : dimanche 21 juin 2020 - de Metz à La Salette (Vany 57)
mercredi 3 juin 2020
Rosaire pour la France - samedi 6 juin 2020 - 16h - La Salette - Vany (57)
c'est avec plaisir que je vous propose de nous retrouver à nouveau pour le prochain Rosaire pour la France, samedi 6 juin 16h, au sanctuaire de la Salette de Vany (Villers l'orme).
Nous pourrons ensuite partager un verre de l'amitié pour fêter ce moment.
A samedi !
En union de prières et de combat
mardi 5 mai 2020
Recours judiciaire contre l'interdiction des messes : VENEZ NOUS SOUTENIR !
Ils ont introduit le 3 mai 2020 un recours en leur nom personnel devant le Conseil d’Etat contre Monsieur le Premier Ministre dans le cadre d’un référé-liberté visant à obtenir sinon l’abrogation au moins des aménagements du décret 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant l’interdiction pure et simple de tous rassemblements et réunions à l’intérieur des liens de culte, sans aucune exception.
Le requête au Conseil d’Etat porte le numéro 440366.
Le Premier Ministre a reçu injonction de présenter ses observations au plus tard le 7 mai 2020 à 17h 00.
Pour appuyer la portée symbolique de leur démarche, les fidèles se sont référés à la décision de la cour constitutionnelle allemande du 29 avril 2020 qui a ordonné la suspension d’une ordonnance du Land de Basse-Saxe interdisant, en raison de la lutte contre la propagation du virus COVID-19, tous rassemblements dans les lieux de cultes sans prévoir aucune forme de dérogation en fonction de chaque situation particulière.
« Requête par laquelle les requérants demandent au juge des référés du Conseil d'Etat, sur le fondement de l'article L. 521-2 du code de justice administrative, d'enjoindre sous huitaine au Premier ministre, aux ministres des solidarités et de la santé, de la transition écologique et solidaire, de l'économie et des finances et des outre-mer, à titre principal, d'une part, de retirer et abroger l’article 8 IV du décret n° 2020-293 du 23 mars 2020 en ce qu’il a pour effet d’interdire le libre exercice public du culte divin dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle à l’intérieur des édifices cultuels, d'autre part, d’ajouter aux exceptions de l’article 3 du même décret celle
de l’assistance au culte public divin dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, à titre subsidiaire, d’aménager les articles 7 et 8 IV du même décret en vue, d'une part, à restreindre le seul droit d’accès aux édifices cultuels situés sur le territoire de la République selon le principe de subsidiarité et le principe de
proportionnalité en fonction de critères exclusivement objectifs tels que leur superficie, leur configuration, leur plan de circulation, leur hygiène et leur propreté, afin de garantir le droit de rassemblement et de réunion dans les lieux de culte, à titre très subsidiaire, afin que l’évêque puisse, sans enfreindre la règlementation en vigueur, autoriser les requérants à se rassembler dans l’église Saint-Bernard de Metz-Plantières pour assister à divers sacrements et cérémonies ».
Renseignements : motupropriometz@gmail.com
stable au sens du Motu Proprio du Souverain Pontife BENOIT XVI du 7 juillet 2007 pour lequel
la messe est desservie à l’Eglise Saint-Bernard à Metz-Plantières par des chapelains diocésains.
jeudi 30 avril 2020
Rosaire pour la France - samedi 2 mai 2020 - 16h
Pour une reprise des messes le 11 mai : lettre ouverte à Christophe Castaner
[…] Alors, pourquoi prendre ma plume Monsieur le Ministre ? Je vous rassure tout de suite : en aucun cas pour vous demander, à partir du 11 mai et du déconfinement, le droit de célébrer la messe dans mon église en présence des fidèles qui voudraient y assister.
Vous en demander le droit ? Le droit ? Non merci !
Depuis de nombreuses années, l’habitude a été prise de s’adresser en haut lieu au nom de prétendus droits. Telle minorité réclame le droit à la diversité. Telle catégorie invoque le droit à l’enfant, telle autre le droit de l’empêcher de naître. Je ne me sens ni l’âme d’un syndicaliste en soutane, ni celle d’un révolté mal à l’aise avec son siècle.
Je suis convaincu, du reste, que si l’Église ambitionne d’épouser son époque, elle risque fort de terminer veuve à la prochaine. Or je n’ai pas le goût du veuvage Monsieur le Ministre, j’ai simplement fait vœu de célibat.
En rédigeant cette lettre ouverte, je ne vous réclame rien. Je ne vous demande rien. Je n’implore pas votre mansuétude ou votre compréhension. Je me tourne vers vous, non pour faire valoir un droit mais mû par un devoir.
Impérieux et grave. Le devoir de rendre à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César.
Le devoir de vous affirmer que l’assistance à la messe fonde la dignité de la personne baptisée, que l’Eucharistie est à la fois la source et le sommet de la vie chrétienne. Le devoir de vous dire qu’elle n’est pas d’abord un rassemblement de personnes mais une rencontre avec quelqu’un. Et que ce Quelqu’un, c’est Dieu lui-même. Le devoir enfin, de vous exprimer publiquement ma grande perplexité devant l’incohérence des décisions qui touchent l’après 11 mai et la liberté du culte public.
Depuis le mardi 17 mars, vous le savez, les catholiques français ont joué le jeu du confinement avec une loyauté parfaite. Un sacrifice immense a été consenti par des millions de croyants habitués à leur messe du dimanche. Je doute fort que vous mesuriez le prix qu’il nous en a coûté, vous qui aviez déjà du mal on s’en souvient à mesurer que Notre-Dame de Paris soit une cathédrale. Animés par un réel souci du bien commun, les fidèles des églises ont pourtant accepté de vivre la Semaine Sainte – le point d’orgue des célébrations annuelles – dans un dénuement liturgique total.
Loin de s’apitoyer sur leur sort, un grand nombre de chrétiens engagés, de mères de familles, de jeunes de mouvements scouts, de communautés religieuses se sont mis au service de leur prochain en distribuant des repas dans les rues, en confectionnant des masques, en réalisant des blouses. Toujours gratuitement. Souvent discrètement. Généreux, priants, obéissants, prudents, gentils, les catholiques n’ont pas à rougir de leur comportement depuis le début du confinement. Mais soyons clairs Monsieur le Ministre, être bon ne commence pas par un « c ».
Alors que se dessinent peu à peu les mesures du décloisonnement, nous savons déjà qu’à partir du 11 mai prochain – étant entendus les gestes barrières – nous pourrons aller à l’école, prendre les transports en commun, participer de nouveau à l’activité économique du pays, faire de la trottinette, visiter des voisins, courir en forêt… Mais en revanche, aller à la messe nous serait interdit ? Et nous devrions rester cois, impassibles ?
Les bons élèves seraient mis à la retenue et les catholiques auraient vocation à devenir les dindons d’une mauvaise farce ? Devant tant d’incohérences, et d’injustices, il m’est difficile de ne pas voir de l’indécence. Comment ne pas s’indigner devant le mépris des éventuels appétits spirituels des hommes ? Ces derniers appartiendraient à la catégorie des besoins non essentiels. Il n’empêche Monsieur le Ministre, je suis prêtre, et dans une saine distinction des pouvoirs, je ne saurais me considérer comme membre d’une “Église Populaire hexagonale”. La liberté, l’égalité et la fraternité vous sont chères ? Sans que je les érige moi-même en dogmes, je suis prêt à les faire miennes pourvu seulement qu’elles soient vécues en vérité et non en Tartuffe.
La République parle de liberté ? Alors qu’un prêtre célébrait récemment sa messe dominicale en toute légalité, et conformément aux règles du confinement, des policiers armés se sont introduits dans son église pour y faire cesser la cérémonie. Et ce, en violation de la loi qu’ils prétendaient défendre. On a peine du reste à imaginer la même scène dans une mosquée à Colmar… Le dédain avec lequel sont traités les ministres du culte et leurs légitimes aspirations montre à quel point la laïcité républicaine s’est transformée irrésistiblement en un athéisme d’État, sournois puis menaçant. […]
La République enfin nous parle de fraternité ? Un mot sublime qui aura sonné douloureusement creux tous ces derniers jours. Savez-vous Monsieur le Ministre, ce que cela fait de célébrer des obsèques dans les conditions qui nous ont été imposées ? Le drame indigne de voir des membres d’une famille contraints de rester à la grille du cimetière, les autorités ne permettant qu’à douze personnes d’accéder aux sépultures ?
Ce qui est révoltant, ce n’est pas tant de subir ces contraintes pour des motifs sanitaires que de voir dans le même temps des supermarchés en libre accès ou des avions de ligne chargés de passagers. A la sortie, il y aura des comptes à rendre ! Monsieur le Ministre, la vie chrétienne n’est pas affaire de fricotage électoral ou d’opinion publique. Je suis prêtre, au crépuscule de ma vie il me faudra répondre de mes actes devant Dieu.
C’est au nom de ces comptes à rendre que je vous écris ces mots. Ne vous méprenez pas, s’il vous plaît, sur leur vigueur. Le Christ n’invite pas ses disciples à devenir le miel de la terre, mais le sel. Or, comme le dit Bernanos, « du sel sur une peau à vif, ça brûle. Mais ça empêche aussi de pourrir ! ». Le bien commun et l’intérêt général sont à ce prix-là.
Un discours transparent, sans langue de bois. Que la vie ecclésiale puisse retrouver son rythme au même titre que la vie scolaire, sociale et économique du reste du pays à partir du 11 mai ne relève pas du lobbying mais du droit strict de l’Église et de la plus élémentaire des justices. Il ne saurait donc s’agir ici, vous l’aurez compris, de vous quémander un droit, mais de vous rappeler à votre propre devoir. Un devoir d’État. Puisse au moins ces quelques lignes vous le faire savoir.
lundi 13 avril 2020
Christ est ressuscité ! Déchirons le voile du mensonge !
jeudi 2 avril 2020
Coronavirus : lettre d'un paroissien à son évêque
Avant le confinement des français et alors que les magasins et les restaurants étaient encore tous ouverts, de nombreux évêques ont ordonné de suspendre les célébrations sans que les autorités civiles ne le demandent. Quelques jours après, le gouvernement interdit les cultes. L'Eglise s'est soumise. Par contre, les supermarchés ont le droit de rester ouverts et les entreprises de fonctionner.
Y a t'il une logique à cela ?
Nos églises sont-elles soudain devenues plus dangereuses que les "temples de la consommation" ou les immenses entrepôts d'Amazon qui tournent à plein régime?
Y est on tellement nombreux et serrés qu'il est impossible de respecter les consignes établies par les autorités ? Et même si c'était le cas, n'est il pas possible d'imaginer célébrer 2,3,... Messes au lieu d'une et ainsi accepter tous les fidèles tout en respectant les règles édictées? Est-ce si inconcevable ? Et si oui, pourquoi ?
Pourquoi n'y a t'il plus de confessions? Vous pourriez inviter les prêtres à garder une distance d'au moins un mètre et mettre un paravent comme pour les caisses des supermarchés ? Ce n'est pas insurmontable et c'est bien le moins que l'on puisse faire à l'approche de Pâques.
J'ai vraiment le sentiment que nous offenserions très gravement Notre Seigneur Jésus Christ si nous devions rester impassibles et confinés derrière nos écrans pendant la Semaine Sainte alors que Lui a souffert et a été crucifié pour nous sauver. Que faire aujourd'hui ? Prier ? Jeûner ? oui, c'est le "minimum syndical" de tout catholique en ce temps de Carême. Mais encore ?
La Sainte Vierge Marie nous a tous interpellés dans son dernier message du 25 mars à Marija (Medjugorje) en disant notamment: "Soyez courageux et décidez-vous pour la sainteté".
Il est encore temps d'agir !
En union de prières,
Xavier Burg